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Un saut dans le tempsSchöck - de 1962 jusqu’à aujourd’hui

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Eberhard Schöck n’a pas parlé longtemps :
il a relevé ses manches et il a commencé à aider.

Konrad Huber, ancien contremaître chez Schöck
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LANCEMENT

Le début des années 60 était une période idéale pour le lancement d’une société. Le miracle économique allemand étant encore en plein boum, une haute conjoncture régnait et la construction des maisons était en expansion. En 1965, Eberhardt Schöck parle même d’une « sur-conjoncture » dans le domaine de la construction.

RENDRE LA CONSTRUCTION PLUS MODERNE

En 1962, le jeune ingénieur diplômé fonde une petite entreprise de construction. Appelée « Schöck Bautrupps », elle se spécialise d’abord dans la construction de caves pour des maisons préfabriquées. Son crédo : « Rendre la construction plus moderne ! ».

Le 2 avril 1962, Eberhard Schöck entame, avec cinq maçons, le travail sur un premier chantier : les caves pour quatre maisons unifamiliales à Zell am Harmersbach. La première équipe de l’entreprise est sur site du lundi au vendredi dans une roulotte, travaille pour un salaire au rendement et souvent jour et nuit. Cela lui vaut rapidement le surnom d’équipe « sauvage » de Schöck.

1962 La création de l’entreprise
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DÈS LE DÉBUT, IL VOULAIT MIEUX CONSTRUIRE

La construction de la maison de ses parents, quelques années après la guerre, a été l’élément déclencheur de sa voie professionnelle. Il était alors âgé de 15 ans. Ses parents avaient acheté un terrain à Nürtingen près de Stuttgart et commandé le gros œuvre auprès d'une société de construction. Eberhard Schöck est présent dès le premier moment et participe aux travaux de déblaiement. Il s'agit d'un travail lourd mais intéressant.

Le jeune homme est fasciné de voir la construction pas-à-pas d'une maison et son souhait d'apprendre un métier dans la construction se développe rapidement. Après l'école secondaire, il suit d'abord une formation en maçonnerie et entreprend ensuite des études d'ingénieur de construction dans des écoles de construction à Stuttgart et à Hambourg. Ses expériences précoces sur un chantier et l'apprentissage d'un métier manuel lui permettent de devenir un entrepreneur sans pareil. Dès le début, Eberhard Schöck voulait construire de meilleures maisons.

"Pragmatique, toujours ouvert à de nouvelles idées, orienté vers l’humain et très innovateur et créatif, il construit pièce par pièce un petit empire qui porte actuellement un grand nom : le groupe Schöck. L’entreprise Schöck est chez elle partout dans le monde et croît et innove avec la fiabilité d’un ingénieur, la précision d'un artisan et la persévérance d'un entrepreneur."

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Jalons

L’entreprise Schöck engrange des succès dès le départ. Eberhard Schöck s’y entend pour donner la bonne direction à son entreprise. Il est soutenu dans son travail par sa femme ainsi que par ses employés. Il construit habilement plusieurs piliers pour que sa société soit pérenne et résiste aux crises.

À LA MAISON À BADEN-BADEN DAHEIM, À LA MAISON DANS LE MONDE

Très peu de temps après la fondation de la société « Schöck Bautrupp », la société s'étend d'abord à Baden-Baden et déménage de Varnhalt à Steinbach. Si Bautrrupp a démarré par la construction de caves pour des maisons préfabriquées, Schöck développe ensuite en parallèle une construction industrielle de soupiraux et de puits de lumière. L'entreprise fabrique en outre des éléments en béton et s’affilie, à la fin des années 70, à la Baumeisterkooperation.

La société décolle réellement un peu plus tard avec l'élément réputé Isokorb, qui est un best-seller jusqu'à aujourd'hui. D'autres sièges voient le jour avec la croissance de l'entreprise.

Des entrepôts de distribution sont érigés partout en Allemagne en 1977. Deux ans plus tard, l’entreprise s'établit déjà sur les marchés autrichiens et suisses. Après avoir surmonté la crise de la construction de la fin des années 90, Schöck devient une véritable entreprise internationale à partir de 2004. Actuellement, les solutions de Schöck sont commercialisées par des sociétés commerciales propres et des partenaires commerciaux dans au total 40 pays.

1962
2 AVRIL 1962

La première pierre du groupe d'entreprises Schöck est posée par Eberhard Schock en 1962 lorsqu'il fonde son entreprise « Schöck Bautrupp ».

1967
DÉMÉNAGEMENT DE VARNHALT À STEINBACH

Le déménagement vers son site actuel dans la zone industrielle Steinbach est absolument indispensable, car l’entreprise a besoin de place.

1969
SOUPIRAIL INPOR 5 2000

Le soupirail Inpor 5 2000 arrive sur le marché.

1972
PRÉSENTATION DU PUITS DE LUMIÈRE

Schöck présente le premier puits de lumière en polyester renforcé par des fibres de verre. Il s'agit du premier puits de lumière en matériau synthétique en Europe.

1977
DÉBUT DE LA SOCIÉTÉ SCHÖCK BAUTEILE GMBH

La société Schöck Betonelemente GmbH est rebaptisée Schöck Bauteile GmbH. L’entreprise devient une entreprise experte de premier plan pour les soupiraux et les puits de lumière.

1979
EN ALLEMAGNE

Des entrepôts pour la commercialisation sont construits partout en Allemagne. Après son démantèlement, l’entrepôt d’Essen (Altenessen) devient un site de production.

1979
AUTRICHE / SUISSE

La société Schöck Bauteile GmbH commercialise pour la première fois des produits en Suisse et en Autriche via des filiales.

1983
COMMERCIALISATION DU PREMIER ÉLÉMENT ISOKORB TYPE M

Schöck développe, en 1979, l’idée pour le produit principal actuel de Schöck, l’élément Isokorb qui sera présenté quatre ans plus tard. L’élément Schöck Isokorb est un élément d’isolation thermique porteur destiné à réduire au minimum les ponts thermiques au niveau de pièces en porte-à-faux (par exemple les balcons).

1985
FRANCE

La société Schöck SARL est fondée en France. Elle reprend la commercialisation de produits pour caves dans la région limitrophe.

1985
TRONSOLE

Tronsole représente un autre produit innovant de Schöck, commercialisé en 1985 : il s’agit d’un module d’isolation aux bruits de choc, qui assure une protection efficace contre les bruits de choc et une exécution d’isolation acoustique pour des escaliers avec une qualité d’habitation élevée.

1992
NAISSANCE DE LA FONDATION EBERHARD SCHÖCK

La fondation Eberhard-Schöck est une institution privée à but non lucratif. Le cœur de son travail réside dans la promotion du travail manuel, en particulier en Europe centrale et de l'Est. Le soutien de la langue allemande en Allemagne et à l'étranger forme
un autre point central. En outre, elle octroie divers prix et différentes récompenses.

1993
NAISSANCE DE LA HOLDING

Naissance de la société Schöck AG sous forme de holding, pour assurer la pérennité de l'entreprise. Eberhard Schöck se retire des affaires opérationnelles.

1995
PAYS-BAS

Schöck travaille sur le marché néerlandais depuis 1989 par l'intermédiaire d'un partenaire commercial. L'introduction couronnée de succès des produits sur le marché conduit en 1995 à la création d'une propre filiale aux Pays-Bas.

1997
PRÉSENTATION DE COMBAR

Combar est une tige en matériau composite à base de fibre de verre développée par Schöck. L'assemblage de fibres de verre et de résine sert d'armature exempte de corrosion.

2001
HONGRIE

Schöck s’étend vers la Hongrie. Simultanément, suivant une nouvelle orientation stratégique de l’entreprise, Schöck vend sa partie produits pour la cave et se concentre sur les solutions pour la réduction des ponts sonores et thermiques ainsi que sur la technique d'armature. Une stratégie nouvellement développée sur la base d’innovations et d'une internationalisation développe et assure une croissance profitable.

2001
GRANDE-BRETAGNE

Schöck poursuit sa tendance croissante et développe son entreprise par la création de Schöck Ltd. en Grande-Bretagne.

2007
POLOGNE

Une société est créée en Pologne pour étendre les activités commerciales. En outre, Schöck ouvre un autre site de production à Tychy.

2009
BELGIQUE

L'expansion se poursuit en Belgique.

2009
ITALIE

Schöck intensifie ses activités commerciales en Italie, axées sur l’Italie du Nord.

2009
CANADA

Par la création de sa propre société au Canada, Schöck étend pour la première fois ses activités commerciales internationales en dehors de l'Europe. Schöck s'étend ensuite vers les USA.

2009
ÉMIRATS ARABES UNIS

Des projets avec Combar sont réalisés à Dubaï.

2012
NAISSANCE DE LA FONDATION DE LA FAMILLE SCHÖCK (SFS)

La société sans but lucratif est fondée à l'initiative de Sabine Schöck. Elle soutient des projets pour promouvoir des formations scolaires et professionnelles en Inde, au Népal et dans quelques pays africains ainsi que des projets de promotion sociale à Baden-Württemberg.

2016
INITIATIVE D’EXCELLENCE « KLIMASCHUTZ- UNTERNEHMEN »

Schöck devient membre de l'initiative d’excellence fédérale couvrant différentes branches et regroupant les entreprises actives dans le domaine de la protection du climat en Allemagne et poursuit le but d'une transition accélérée vers la neutralité carbone.

2017
SITE HALLE (SAALE)

Après une construction pendant 10 mois, Schöck a inauguré à Halle (Saale) dans la zone industrielle Halle- Ost près de Landsberg un nouveau hall de production. L’inauguration, symbolisée par un coupé de ruban, du bâtiment de 1000 m² et de 10 m de haut a eu lieu en présence d’employés, de partenaires et d’hôtes du monde politique et économique.

2018
ISOLINK

Isolink est une fixation sans pont thermique pour des façades rideau ventilées. La fixation de la façade est constituée par une tige Combar et un filetage de raccordement en acier inoxydable.

2018
MÉDAILLE STAUFER

Eberhard Schöck a reçu la médaille Staufer en argent. Cette distinction du Land Baden- Württemberg pour son œuvre rend hommage à ses nombreuses innovations dans le domaine de la construction et à ses activités sociales, durables en Allemagne et à l’étranger.

2020
MÉDAILLE STAUFER POUR MADAME SCHÖCK

Sabine Schöck a reçu la médaille Staufer du land Baden-Württemberg 2020 pour son engagement bénévole, de longue durée et polyvalent et pour sa contribution au bien commun général.

2021
SCONNEX

En tant que spécialiste de l'isolation thermique porteuse, Schöck met un terme au dernier grand pont thermique des bâtiments par une nouveauté mondiale : Schöck Sconnex isole les parois et les appuis en béton armé, directement et de manière durable. Les ponts thermiques peuvent ainsi être réduits et le niveau d'isolation thermique peut être exécuté sans interruption.

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Esprit

L'important pour Schöck est en première ligne l'humain, tant les employés que les clients et les partenaires d'affaires. S'en est suivi une culture d'innovation vivante, dont les succès soutiennent en finalité le travail de la fondation. 

L’HUMAIN AU PREMIER PLAN

ROBIN SCHÖCK, FILS DE L’ENTREPRENEUR EBERHARD SCHÖCK, SUR L’ESPRIT DE SON PÈRE DANS L’ENTREPRISE

»L’humain se situe au premier plan : il s’agissait et il s'agit toujours de la base de l’action entrepreneuriale de notre père, Eberhard Schöck. En première ligne, ceci s’applique à chaque employé, à qui on doit proposer un poste où il travaillera de manière autonome et responsable. Des employés satisfaits créent un environnement dans lequel le travail est agréable et efficace. On arrive ainsi à des beaux produits d’une qualité de finition élevée et donc à des clients également satisfaits. Ce mode de fonctionnement comporte également l’état d’esprit libéral qui repose, non pas sur des avantages, mais sur une performance professionnelle. Nous ne jugeons donc pas selon le sexe, l’âge, la couleur de la peau, la religion ou l’origine. L’humain se situe au premier plan. Nous, en tant qu’enfants du fondateur, avons intégré ce principe et nous considérons qu’il est de notre devoir de le préserver, de le promouvoir et de l’adapter continuellement aux nouvelles circonstances, au sein de la société Schöck et des deux fondations.«

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MARGARETA DROLL
Ancienne employée commerciale pendant de nombreuses années

Pour moi, il reste jusqu’à l’heure actuelle le chef idéal. Bien qu’il fût lui-même totalement dédié à sa société, il avait toujours de la compréhension pour chaque employé. Il avait toujours du temps pour nous. Même, ou surtout, lorsqu’il s’agissait d’un conseil d’ordre privé. On pouvait aller le trouver à tout moment. Nous pouvions aussi nous tromper, mais notre chef n’était jamais véhément.

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M Martin Fenchel, ingénieur, travaille depuis septembre 2011 comme ingénieur de développement chez Schöck.

M Fenchel, d’où connaissez-vous la société Schöck ?

MARTIN FENCHEL: Schöck était connu auprès du KIT (Karlsruher Institut für Technologie). Non seulement en raison du nom de la société, mais aussi par le « prix d’innovation de construction de Schöck ». De plus, j’avais également déjà eu l’occasion de visiter la société avec nos étudiants dans le cadre d’une excursion.

Comment perceviez-vous, à l’époque, la société Schöck, avant votre engagement ?

MARTIN FENCHEL: Il s’agissait d’une véritable adaptation, car je venais de la technologie des matériaux de construction et j’étais enseignant depuis de nombreuses années. Mais la société Schöck était déjà bien connue chez nous - ne serait-ce que parce que trois de mes collègues y avaient été engagés. J’ai en tout état de cause toujours considéré la société comme très innovante.

Avez-vous eu des contacts avec M Schöck au début ?

MARTIN FENCHEL: Non, pas réellement. Il n’était plus actif dans la société depuis déjà 20 ans lorsque j’ai débuté. Mais il passait de temps en temps dans les services. Je l’ai toujours trouvé très agréable et sympathique ; il savait écouter et était même relativement cool.

Que voulez-vous dire par cool ?

MARTIN FENCHEL: Il était très attentif, en connaissait bien entendu un rayon et était assez direct. Vu que j'ai commencé dans le département de développement, lors d'une de ces visites, nous avons par exemple discuté des travaux de développement en cours sur les produits Isokorb et Tronsole. Il m'a alors dit : « Ah, vous aussi, vous souhaitez développer une nouveauté » - (rires). Cela nous a fortement impressionné et nous a également fait réfléchir. Il était un touche-à-tout, qui avait toujours de nouvelles idées dont certaines n'ont parfois pas abouti car le marché ne les a pas adoptées.

Diriez-vous que l'innovation fait partie de l'ADN de la société Schöck ?

MARTIN FENCHEL: En effet, oui. Surtout par rapport à d'autres firmes. Simplement parce que nous avons de bonnes possibilités. Je pense que ceci est surtout dû à M Schöck, qui a développé la société pendant des années sur cette base et qui en a fait un point central.

Comment la société s'est-elle développée au fil du temps ?

MARTIN FENCHEL: Tout d'abord, la société s'est développée, puis elle a connu une expansion internationale. Lorsque j'ai débuté, il y a 10 ans, elle comportait 450 employés. Actuellement, nous sommes 1100 collègues. Il s'agit donc d'une croissance importante. L'atmosphère de travail est pour le reste restée aussi bonne et familiale et la maxime « Nous sommes Schöck » est réellement vécue comme telle. Globalement, on peut dire que Schöck est défini par une ouverture exceptionnelle aux nouvelles idées. On peut également le voir par nos nombreux brevets qui ont été déposés. De nouveaux brevets sont d’ailleurs déposés chaque année. Notre job consiste à être plus rapide que le domaine de la construction, à détecter des tendances et à introduire des nouveautés que le marché ne réclame pas encore. Je suis responsable de l'organisation de ces brevets et je suis bien placé pour en juger. Je soulignerai également en particulier l'existence d'un comité de direction dans le domaine de l'innovation. Par ailleurs, nous avons également ce qu'on appelle un « processus d'amélioration continue », dans le cadre duquel chaque employé peut apporter des idées et des propositions d'optimisation. Si la proposition est mise en œuvre, 10 % de l'économie réalisée sont octroyés la première année sous forme de prime. Celle-ci peut s'élever à quelques milliers d'euros. Schöck est en ce sens déjà une entreprise très progressiste. Une autre maxime, qui me plaît beaucoup, est également d'application chez Schöck : « L’essai passe au-dessus de l’étude » 

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Dieter Binz, ancien chef de chantier et ensuite contremaître dans la production.

Dieter Binz est un employé de la première heure chez Schöck. Le 6 mai 1963, il débute son activité dans la construction, ensemble avec quatre collègues, comme équipe de plâtrier. Ultérieurement, il poursuivra sa formation de contremaître chez Schöck.

M Binz, vous êtes un employé de la première heure chez Schöck. Racontez-nous comment se déroulaient les premiers chantiers.

DIETER BINZ: Oui en effet, j'appartiens aux premiers. Les premiers chantiers sur lesquels travaillaient les équipes de plâtriers concernaient la construction de caves. Ensuite, lors de la construction d'un bungalow à Karlsruhe et d'une habitation à Heidelberg, j'étais responsable en tant que chef d’équipe. Le travail était stressant, mais intéressant. Nous dormions sur place dans une roulotte et cherchions à être nettement en avance sur les plannings. Nous travaillions vraiment beaucoup, parfois même toute la nuit. Mais nous étions plein de vigueur et cela nous importait peu. Si le week-end nous rentrions à la maison, nous nous retrouvions encore le vendredi soir avec d'autres contremaîtres et chefs d'équipe dans un café pour terminer la semaine ensemble. Nous étions comme une grande famille.

D'où venait cette ambition ?

DIETER BINZ: Tout d'abord, nous étions jeunes et nous avions besoin d'argent. (rires). Non, sérieusement, par cette méthode, nous obtenions un salaire plus élevé car nous étions payés au rendement. Cette implication nous a d'ailleurs valu le surnom de « Équipe sauvage de Schöck ». Nous travaillions principalement avec des blocs (de gros modules en pierre ponce pourvus de creux qui était placés à sec les uns sur les autres et ensuite remplis de béton ou pourvus de pièces d’acier, selon les besoins).

Eberhard Schöck travaillait-il sur site avec vous ?

DIETER BINZ: Bien entendu. Il était l'organisateur et le chef, un homme avec lequel on pouvait parler de tout. Madame Schöck s'occupait au départ également du linge pour les affaires dans la roulotte et nous donnait notre paye chaque semaine.

Un véritable tandem donc. Combien de temps cette situation a-t-elle duré ?

DIETER BINZ: Cela a duré jusque dans les années 70. Manfred Dierichs a alors repris la direction de l'entreprise de construction. Eberhard Schöck travaillait de son côté sur ses inventions. Il a par exemple fait des essais avec des éléments en béton préfabriqués pour rationaliser davantage la construction, par exemple des fenêtres avec des volets et des garde-corps.

LA FONDATION EBERHARD SCHÖCK -
LE CHANGEMENT PAR LA FORMATION

Ce n'est pas seulement la volonté, mais également l'action qui est décisive pour ce qu'on veut apporter au monde. Cette maxime s'applique non pas uniquement à l’entrepreneur Eberhard Schöck, mais également à toute son entreprise.

Fin 1992, Eberhard Schöck fonde une fondation pour l'entente entre les peuples avec l'Europe de l'Est et pour promouvoir la formation des jeunes dans le travail manuel. Par exemple, la formation est modernisée selon le modèle occidental en Russie, en Ukraine, en république de Moldavie et en Géorgie. La demande en professionnels bien formés y est très élevée, la formation y est par contre obsolète et peu orientée vers la pratique. En coopération avec les partenaires sur place, des plans de formation ont été développés, des enseignants formés et les espaces d'enseignement et les ateliers ont été rénovés pour établir et mettre en pratique des projets avec succès.

 

L’AVENIR PAR LA FORMATION -
LA FONDATION DE LA FAMILLE SCHÖCK

La société sans but lucratif de la famille Schöck est fondée en 2012 à l'initiative de Sabine Schöck. La famille Schöck soutient ainsi actuellement en particulier des projets pour promouvoir les formations scolaires et professionnelles en Inde, au Népal et dans quelques pays africains ainsi que des projets de promotion sociale à Baden-Württemberg.

Elle souhaite principalement aider des associations existantes et d'autres fondations à construire et à mettre en œuvre avec succès leurs projets. La famille a à cœur d'offrir à des personnes défavorisées une vie remplie de succès et de responsabilité par une aide individuellement adaptée ainsi qu'une bonne formation.

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Personnes

Chez Schöck, l’humain se situe au premier plan. Et ce depuis le début!

CHEZ SCHÖCK l’humain est au centre des préoccupations depuis le début. Qu'il s'agisse d’employés ou de clients. Eberhard Schöck, propriétaire de la firme, aimait déclarer : « Rien n'est possible sans bons employés ». La société est également particulièrement attentive à ses employés lorsqu'il s'agit de leur développement personnel et leur protection. Grâce aux fondements de Schöck et à l’esprit de l’entreprise, la plupart des employés restent pendant des années, voire jusqu'à la pension, dans l'entreprise. En effet, la philosophie de l’entreprise est répercutée en son sein et recueille respect, reconnaissance et des mots chaleureux des employés.

EN TANT QUE FABRICANT MAJEUR D'ÉLÉMENTS DE CONSTRUCTION, nous voulons rendre la construction plus simple et améliorer quelque peu le monde. Pour ce faire, nous avons besoin d'êtres humains, selon Schöck. La gamme de produits qui facilite l'habitat et la construction montre déjà que ce principe est à la base de l'entreprise. De plus, il se reflète également dans l'engagement pour les êtres humains – et ceux-ci le rendent de manière considérable et volontiers.

L’entreprise Schöck se distingue principalement par SA RELATION AUX ÊTRES HUMAINS Schöck s'est engagé déjà très tôt dans la formation et le perfectionnement de ses employés et leur a donné la possibilité de grandir et de s'impliquer. Eberhard et Sabine Schöck ont fondé, sur cette base, deux fondations qui servent aux intérêts publics.

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Martina Riebold travaille depuis 1988 dans l'entreprise et était la secrétaire du fondateur.

Madame Riebold, vous êtes arrivée très tôt dans la société Schöck et vous avez commencé en tant qu’assistante de M Schöck. Comment est-ce arrivé ?

MARTINA RIEBOLD: J’étais relativement jeune quand j’ai commencé chez Schöck. Laissez-moi donc réfléchir. C’était en 1988, j’avais une formation d’employée de bureau dans une entreprise de construction et quelques années de travail derrière moi. J’avais à peine 25 ans, mais je pensais qu’il était temps de changer. J’ai lu une annonce dans le journal et j’ai postulé comme secrétaire. Au cours de l’entretien d’embauche, je me suis retrouvée en face de M et Mme Schöck, de M Dierichs, le directeur de l’entreprise, et de sa secrétaire. Ils ont tous discuté avec moi.

Madame Schöck vous a donc également engagée ?

MARTINA RIEBOLD: Oui, Mme Schöck m’a fait dactylographier, après l’entretien, le compte-rendu de celui-ci dans son bureau, pour voir comme je me débrouillais. Et j’ai effectué cette tâche sans erreurs. 

Vous avez ainsi remplacé Madame Schöck en tant que secrétaire de son propre mari ?

MARTINA RIEBOLD: Jusqu’à ce moment, Madame Schöck s’occupait à mi-temps des travaux de dactylographie de son mari. Elle était soulagée de pouvoir s’occuper de ses nombreux projets à partir de ce moment.

De quelle manière ?

MARTINA RIEBOLD: Disons... Elle était dès le départ totalement impliquée dans l’entreprise, elle a imprimé, avec son mari, les valeurs de l’entreprise et était très exigeante dans tout ce qu’elle faisait. Elle a également assisté son mari créativement lors de ses innovations et a par exemple apporté l'idée d'une forme d'œuf pour le puits de lumière. Elle a éduqué quatre enfants et était en plus active en tant qu'auteur. Son rêve était d'éditer ses propres livres. J'ai été assistante de M Schöck pendant deux ans et ensuite, en plus, assistante du directeur de la société Bauteile GmbH. J'ai somme toute travaillé pour Eberhard Schöck jusqu'à son décès.

Vous êtes donc restée fidèle à M Schöck ?

MARTINA RIEBOLD: Oui. Il avait 50 ans et moi 20 et je pouvais beaucoup apprendre de lui, ainsi que de sa femme. Les deux avaient une personnalité très différente. Alors que Madame Schöck préférait par exemple un style d'éducation anti-autoritaire, Monsieur Schöck avait une autorité plus classique, sans être trop prononcée. Ils étaient tous les deux très entreprenants et j'ai toujours adoré travailler pour M Schöck.

Comment avez-vous perçu M Schöck à l’époque ?

MARTINA RIEBOLD: En dehors du fait qu'il a toujours été un chef agréable, il s'est également toujours intéressé à ce que pensaient ses employés. Il passait souvent dans les halls, discutait avec eux et leur demandait s'ils avaient encore des idées pour des améliorations, voire des inventions eux-mêmes. Il s'agissait d'un homme très empathique. Très agréable.

Il a également donné vie à quelques inventions. Y avez-vous participé et étaient-elles toujours couronnées de succès ?

MARTINA RIEBOLD: Il a eu quelques très bonnes idées. Mais elles n'ont pas toutes abouti. Je me souviens encore de l'idée de Madame Schöck, qui voulait trouver une solution contre les escargots qui provoquaient toujours des problèmes dans le jardin à Varnhalt. Ils ont tous les deux poursuivi l'idée de construire une clôture contre les escargots, qui empêcherait les animaux de s'attaquer au jardin. Mais cette idée n'a pas abouti car il y en avait déjà sur le marché. Il s'occupait simplement de tout ce qui suscitait sa curiosité et possédait une série imposante de dossiers suspendus remplis de prospectus. On y trouvait également de nombreuses inventions qui n'ont pas abouti ou qui ont tout simplement échoué. Mais il est normal, pour quelqu'un qui est si inventif, de parfois se tromper. De mon côté, je n'ai rien inventé mais j'avais parfois une idée que je lui soumettais.

Vous avez travaillé pour lui jusqu'à il y a deux ans ?

MARTINA RIEBOLD: M Schöck souffrait depuis son enfance d'une maladie pulmonaire. C'était également la raison pour laquelle il allait toujours en Suisse, pour récupérer de son asthme bronchique. Lorsqu'il était en forme, il était toujours très occupé : il développait des workshops, il mettait sur pied des cercles d'innovation, il se préoccupait de ses employés, il initiait des concours d'idées avec un jury sélectionné et il était toujours à la recherche de nouvelles idées et inspirations. Même après sa pension, il passait au moins deux heures par jour dans sa société. À partir de l'âge de 84 ans, il y a deux ans, sa santé ne le permettait plus.

Comment la société Schöck ou l'atmosphère du travail a-t-elle évolué au fil du temps ?

MARTINA RIEBOLD: En 1988, la société était plus gérable, tout simplement car elle était plus petite. Les services d'aujourd'hui étaient à l'époque l'entreprise, la partie éléments de construction et les différentes grosses entreprises de construction. Les acquis les plus modernes étaient un fax et des PC monopostes. On avait deux pauses par jour et on prenait également le temps de discuter. Monsieur Schöck participait à ces conversations. On organisait également des balades à vélo et des tournois de football ou d'autres excursions communes. Actuellement, suite à l'internationalisation de l'entreprise, cela n'est plus possible. Le rythme de travail est également différent. Actuellement, les employés souhaitent avoir plus de temps libre et ils aiment passer ce temps avec leur propre famille ou leurs amis. Le sens du travail a simplement évolué. Mais d’autres avantages en découlent aujourd’hui. Le travail avec M Schöck était toujours agréable et nous nous sommes bien entendus car nous étions tous les deux des passionnés de la construction.

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Rainer Binz, employé commercial pendant 36 ans.

M Binz, comment a commencé votre longue carrière chez Schöck ?

RAINER BINZ: J'avais terminé mon apprentissage dans une société dans le domaine des produits en acier. Dans cette société, un client se démarquait en particulier : Eberhard Schöck À l’époque, il était encore directeur d'une entreprise de la région et achetait des matériaux pour la firme pour laquelle il travaillait. M Schöck était toujours très sympathique et agréable et de ce fait d’une apparence et d’une approche remarquables. On racontait qu'il avait fondé lui-même une entreprise de construction en 1962. En 1967, celle-ci est devenue la société « Schöck Bauteile » actuelle. Mon cousin, Dieter Binz, y était depuis longtemps contremaître et chef d’équipe. J'avais ainsi un contact relativement proche avec M Schöck. M Schöck m’a donc abordé directement et m’a demandé si je ne voulais pas venir travailler pour lui dans son entreprise nouvellement créée. J’ai accepté et je ne l'ai jamais regretté.

Vous n'aviez toutefois pas souvent eu affaire à des éléments de construction.

RAINER BINZ: En effet, et pour cette raison, M Schöck m’a envoyé d'octobre 1967 à mars 1968 en stage sur différents chantiers où j'ai pu tout voir et apprendre. Quand je suis revenu, j'ai travaillé pour la société « Schöck Betonelemente GmbH » quasiment comme « homme à tout faire ». Au début, je m'occupais principalement d'obtenir des commandes. Car bien entendu nous n'avions pas encore reçu de commandes provenant du marché. 

Avez-vous également collaboré avec M Schöck ?

RAINER BINZ: Au début, j'abordais avec lui les questions techniques et de calcul. Ces entretiens avaient comme particularité que M Schöck avait toujours du temps pour moi et le prenait. Pas une seule fois, il ne m'a dit « je n'ai pas le temps maintenant ». Non. Il était agréable et intéressé, posait des questions, écoutait. De mon côté, je notais toujours tout ce dont nous devions parler. Nous étions ainsi très efficaces. Il m'a beaucoup appris et, honnêtement, j'ai également appris à l'apprécier au fil des années.

M Schöck ne s'occupait que de questions professionnelles ?

RAINER BINZ: Non, non. Également d'affaires privées. J'ai une fille malentendante. Un jour, M Schöck est venu me trouver pour un entretien. Il m’a dit : « j'ai toujours eu l'impression que nous n'avions pas de secret l'un pour l'autre. Est-ce correct ? » J’ai répondu : « en effet, nous n’en avons pas. » Il m’a alors répondu : « néanmoins, j'ai appris que vous avez une petite fille malentendante. Cela, vous ne me l'avez pas dit. » Ce qui était correct. Je ne le lui avais pas dit. Il l’avait appris via des collègues. Avant cette discussion, il avait contacté un professeur à Fribourg et convenu avec celui-ci que ce dernier examinerait ma fille. M Schöck a pris en charge les frais et ma fille a été consulter ce professeur. Malheureusement, il n'a rien pu faire. Il s'agissait du côté particulier de M Schöck. Il était très humain.

Et l'était-il également dans sa société ?

RAINER BINZ: Oui, on peut le dire. En 1970, il a par exemple introduit un programme de partenariat. Selon ce programme, un comité évaluait une fois par an les employés travaillant depuis plus de trois ans dans la société. Ce comité évaluait s'ils étaient dignes de confiance ou non ou s’ils travaillaient dans le sens de l'entreprise. Plusieurs critères étaient pris en considération. Lorsque l'évaluation s'avérait positive, on pouvait obtenir une prime. 30 % du bénéfice net annuel de l’entreprise Schöck étaient attribués à la prévoyance vieillesse des employés avec un intérêt élevé. Cette provision formait alors un complément à la pension de chacun. Cela était bien entendu très recherché. Lorsqu'on avait par exemple déjà une famille et/ou des enfants et qu'on voulait construire une maison, il était possible d’obtenir un versement anticipé et de déjà financer une partie de la maison avec celui-ci. C'était également une forme de sécurité pour la vieillesse. Ce programme était une idée de M Schöck et nous motivait beaucoup.

Vous avez donc aimé travailler chez Schöck ?

RAINER BINZ: Oui ! Tout au long de ces années. Ma femme disait toujours : Tu vas au travail et, après de nombreuses heures, tu rentres encore en sifflant. Et cela a duré pendant toutes ces années.

Avez-vous également participé aux inventions de M Schöck ?

RAINER BINZ: Non, non. Eberhard Schöck a toujours bricolé tout seul. Généralement, il tenait ses idées secrètes pendant un an. Comme le puits de lumière en 1970, qu’il a fabriqué en fibres de verre, plutôt qu’en béton, afin de produire un élément beaucoup plus léger (cinq pour cent du poids en béton). Il était toujours à la recherche de nouvelles idées. Lors des expositions sur les différentes foires, les visiteurs lui expliquaient les problèmes et les procédures sur les chantiers et lui demandaient de chercher des solutions. C’était absolument son monde : l’amélioration de la préfabrication d’éléments et de la construction, tant techniquement que qualitativement.

Est-ce que toutes les inventions ont abouti ?

RAINER BINZ: Non. Pas toutes, bien entendu. Mais c’est normal, lorsqu’on est aussi créatif et pragmatique que M Schöck. Je me souviens que nous avons un jour commandé les mauvais films pour les soupiraux que nous produisions et qui étaient emballés dans des sacs pour les protéger, car nous avions oublié de tenir compte des tolérances. Nous disposions donc de montagnes de films. Normalement, nous aurions dû les jeter. Mais M Schöck a eu une idée pour les utiliser. Il avait fait connaissance, sur une foire, d'un employé d'une société qui incorporait des fermetures à glissière dans des sacs en plastique. Il a utilisé ce contact et a ainsi inventé la pochette de protection pour les plans. Elle était toutefois utilisée principalement comme support publicitaire par le service commercial, car ce produit ne s’intégrait pas totalement dans notre palette de produits. Ultérieurement, nous avons totalement arrêté la production de cette pochette. 

À votre avis, qu'est-ce qui a été déterminant pour la grande réussite ?

RAINER BINZ: La structure du service commercial est certainement déterminante pour la réussite. Antérieurement, c'est-à-dire au début, il n'y avait que huit à dix agents commerciaux et pas de techniciens. Mais lorsque nous sommes passés du puits de lumière et du soupirail à des produits plus techniques tels que l’Isokorb, nous avions besoin d'une autre structure commerciale. M Schöck est venu me trouver et m'a demandé : « que pensez-vous en fait de nos produits ?  Et si vous connaissez quelqu'un qui les promeut bien commercialement, veuillez m'indiquer son nom. ». Nous avions un besoin urgent d'un directeur commercial professionnel. Je connaissais un jeune M Kunz, qui m'avait fait bonne impression et qui ne travaillait pas encore chez nous. J'ai communiqué son nom à M Schöck et après une discussion informative, il a engagé Manfred Kunz. Lors de son premier jour, M Schöck était malheureusement malade de telle sorte que M Kunz a dû présenter lui-même son plan révolutionnaire pour le personnel de son service. Manfred Kunz est effectivement arrivé à modifier le service commercial à 90% par rapport aux produits, en un an. Ensuite, la vente de nos produits a littéralement explosé. Avec son équipe, il a augmenté l'objectif d'une augmentation du chiffre d'affaires de 25% à 60%. Un an plus tard, il a été promu directeur de Schöck et en 1993, il a été nommé président du conseil d'administration. Vous voyez : chez Schöck, on est bien traité et les succès sont appréciés. Il faut reconnaître que la société Schöck actuelle ne serait simplement pas possible sans un homme comme Eberhard Schöck - que ce soit d'un point de vue technique et innovateur ou humain.

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Gerhard Krzizok, ouvrier qualifié de l’assemblage final chez Schöck depuis 1990.

M Krzizok, comment êtes-vous arrivé chez Schöck ?

GERHARD KRZIZOK: J'en avais assez des chantiers. J’y avais travaillé pendant plus de 10 ans et je voulais simplement changer. Un jour, je suis passé devant l’entreprise Schöck et j'ai pensé : c'est une société de construction, peut-être peuvent-ils m’utiliser. C'était le cas. J'ai frappé à la porte et j'ai demandé s’ils avaient du travail pour moi. Heureusement, ils voulaient justement développer un nouveau service. M Schöck m'a invité à un entretien. Sa société avait fortement grandi et j'avais au départ un peu peur de lui et me demandait anxieusement ce qu'il voulait savoir de moi. Il m'a observé de la tête aux pieds et regardé mes papiers et m'a dit : « vous avez une excellente expérience professionnelle. Êtes-vous également capable de lire des plans ? ». J’ai répondu : « oui, j'ai toujours fait cela sur le chantier ». Et c'est ainsi que j'ai commencé chez Schöck du jour au lendemain. C'était un temps incroyable.

Avez-vous collaboré avec M Schöck ?

GERHARD KRZIZOK: Non. J'étais dans le nouveau service. Il s'agissait du service particulier des intrants. C'est ainsi que nous l'avons appelé. Nous étions responsables de l’exécution des éléments Isokorb particuliers. Normalement, ces services s’appellent « Montage final des intrants ». À l’époque, les plans étaient discutés et exécutés. Au début, nous n’étions que deux, un ouvrier non qualifié et moi. Actuellement, nous sommes huit et nous travaillons en deux équipes. 

Vous n’avez pas eu d’autres contacts avec M Schöck, en dehors de votre entretien d’embauche ?

GERHARD KRZIZOK: Si, bien sûr. Mais pas directement. M Schöck passait régulièrement et observait « sa boutique ». Mais je dois admettre : j’ai rarement rencontré une personne aussi sympathique. À chacune de ses visites, il demandait : « Garçon, as-tu besoin de quelque chose ? Puis-je t’aider d’une quelconque manière ? » Cela motive et montre qu’il a toujours pris part. L'ambiance étant tout simplement familiale. Cela s’est également avéré lorsque j’ai décidé, avec ma famille, d’acquérir un logement. Nous avions bien entendu besoin d’un emprunt et au lieu de l’obtenir auprès d’une banque, je l’ai obtenu auprès de M Schöck, c’est-à-dire de la société. C’était merveilleux. J’ai bien sûr remboursé cet emprunt.

Vous avez travaillé pendant plus de 30 ans en production et vous avez également été membre du comité d’entreprise. Comment est-ce arrivé ?

GERHARD KRZIZOK: Au début, nous n’avions pas de comité d’entreprise. Nous n’étions qu’environ 100 employés. Nous avions déjà du personnel de confiance, dont je ne faisais toutefois pas partie. J’étais toutefois de plus en plus souvent abordé par des collègues, me demandant si je ne voulais pas en faire partie. Lorsque, en 1997, le comité d’entreprise a été formé, j’y suis entré immédiatement et j’ai été élu membre par la suite. 

Étiez-vous alors directement en contact avec M Schöck - également en tant que membre du comité d’entreprise ?

GERHARD KRZIZOK: M Schöck a d’abord été surpris que nous fondions le comité d’entreprise. Mais il l’a vite accepté. Il s’est retiré de la gestion active de la société en 1993. Mais la sensation que chez Schöck, nous faisions partie de la famille, est restée. À l’époque, les problèmes étaient mis ouvertement sur la table et on parlait de tout.

Mais vous n’avez jamais collaboré avec M Schöck ?

GERHARD KRZIZOK: Non. Mais j’ai travaillé deux, trois ans avec son fils Robin Schöck. Je pense qu’il a fait un job d’été. Il s’agissait d’un jeune très brillant et intéressé et il a réellement tout compris du travail. Cela m’a réjoui.

Comment la société a-t-elle évolué au fil du temps ? Car elle est devenue très grande.

GERHARD KRZIZOK: Elle a fortement évolué. Autrefois, les choses étaient plus confidentielles. M Schöck venait nous trouver et disait : « j’ai besoin de vous samedi, pouvez-vous venir travailler ? » Et nous le pouvions toujours. Les choses étaient plus évidentes et simplement moins compliquées. L’internationalisation a été responsable d’une croissance rapide. Il fallait toujours travailler plus et plus vite.

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Inventions

La première invention du fondateur de l'entreprise et ingénieur en construction Eberhard Schöck a été brevetée en 1969. D'autres inventions ont suivi, jusqu'à dans les années 80. Elles ont été à l'origine de nouveaux standards dans le domaine de la construction. D'autres inventions ont tout simplement abouti à des échecs. L'esprit d'invention est toutefois resté présent de manière ininterrompue et guide encore les développements actuels.

1969
SOUPIRAUX

Sur la base de son expérience pratique dans la construction des caves avec son entreprise « Schöck Bautrupp», Eberhard Schöck développe, avec la fenêtre Inpor S 2000, le standard pour les soupiraux dans ce domaine. Elle est mise au point conjointement avec des ingénieurs spécialisés en rationalisation. La première gamme comprend quatre dimensions standard avec différents battants, en version laquée ou galvanisée. À l'époque déjà, Schöck propose des exécutions, des dimensions et des épaisseurs individuelles, adaptées aux souhaits des clients.

1972
PUITS DE LUMIÈRE EN POLYESTER RENFORCÉ PAR DES FIBRES DE VERRE

Pour le puits de lumière en polyester renforcé par des fibres de verre, Eberhard Schöck a fait appel à des matériaux innovants qui n’étaient connus jusque-là que dans d'autres domaines, tels que l'aviation ou l'automobile. Il s’agissait en même temps du premier puits de lumière en matériau synthétique en Europe.

1979
ISOKORB

Lors de ses vacances d'hiver en 1979, Eberhard Schöck découvre une grande maison de vacances pourvue de nombreux balcons non isolés. Des murs humides et une formation de moisissures en sont le résultat. En découvrant cette problématique, il développe, déjà pendant ses vacances, ses premières idées et esquisses pour éliminer ces défauts dans les bâtiments, d'un point de vue physique de construction et statique. C'est ainsi qu'est né l’élément Isokorb.

1983
SCHÖCK ISOKORB

« J'ai déposé mon premier brevet en 1980. Le premier élément Isokorb Type M est arrivé sur le marché en 1983. J'ai présenté l'élément Isokorb pour la première fois au public aux foires DEUBAU à Essen et SWISSBAU à Bâle. Les visiteurs étaient très intéressés » se rappelle Eberhard Schöck.

1985
TRONSOLE

Eberhard Schöck cherchait à réduire la transmission des bruits de choc sur les escaliers dans les habitations adjacentes à l'aide d'une console isolée. Il a ainsi introduit une protection contre les bruits de choc dans la console et le nom Tronsole est né.

1997
COMBAR

À la foire BAU à Munich, Schöck a présenté l’élément Combar, un élément d'armature de béton totalement nouveau en matériau composite à base de fibres de verre, pourvu de propriétés matérielles tout à fait particulières.

1998
RUTHERMA

Une nouvelle forme de séparation thermique pour des parois intérieures a été mise au point spécialement pour les exigences du marché français. Rutherma rompt les ponts thermiques caractéristiques au niveau des sites de liaison entre la dalle interne et la façade ainsi qu’au niveau des intersections entre les piliers et la façade.

2002
ISOKORB KX AVEC MODULE DE COMPRESSION EN BÉTON

Le module de compression, qui était en acier inoxydable dans l’élément Isokorb, est remplacé par un nouveau module de compression innovant constitué d’une coquille en matériau synthétique et d’un béton fin haute performance armé de microfibres en acier. Il entraîne une amélioration nette de l’isolation thermique de l’élément Isokorb.

2003
NOVOMUR

En tant que spécialiste des solutions énergétiquement efficaces, Schöck a mis au point un autre élément d'isolation thermique, l’élément Novomur. Il est intégré dans la première rangée de blocs au-dessus et en dessous de la dalle de la cave pour isoler les ponts thermiques au niveau du socle du bâtiment. L’élément atteint un niveau d’isolation nettement supérieur aux exigences minimales de la norme DIN 4108. Par rapport à la maçonnerie d'une densité brute élevée, la conductibilité thermique du Novomur est plus basse et correspond à une réduction de 75 %.

2004
GOUJON D’EFFORTS TRANCHANTS TYPE SLD

Né dans le propre atelier de Schöck, le goujon d’efforts tranchants Stacon représente une nouvelle référence pour la transmission de forces transversales au niveau des joints de dilatation.

2008
ISOKORB KXT

Un élément d’isolation thermique porteur comportant un corps isolant de 120 mm a été développé.

2010
COMBAR THERMOANKER

La recherche et le développement sont à l’origine d’une fixation de façade innovante appelée Combar Thermoanker. Il s’agit d’une alternative énergétiquement efficace par rapport aux solutions usuelles en acier inoxydable (support de grillage) de la liaison des coques en béton de parois sandwich et modulaires à noyau isolé.

2011
ISOKORB R

En réponse à la grande demande pour les bâtiments existants, Schöck introduit sur le marché une nouvelle séparation thermique pour les balcons en porte-à-faux ou supportés sur les bâtiments existants. L’Isokorb R est monté ultérieurement pour remplacer ou compléter les balcons lors de rénovations.

2017
ISOKORB XT-COMBAR

Après des séries complexes de mise au point, Schöck est parvenu à intégrer le matériau à base de fibres de verre de haute valeur Combar dans un élément Isokorb pour obtenir le type XT-Combar. Par l'association des propriétés de l’élément Isokorb et du Combar, on obtient une conductibilité thermique minimale de 0,7 W/mK - une alternative supérieure d'un point de vue technique thermique par rapport à l'acier à béton (50 – 60 W/mK) ou l'acier inoxydable (15 - 17 W/mK). Grâce à son bilan CO2 amélioré, le produit représente simultanément une contribution à la construction durable.

2018
ISOLINK

Avec ce nouveau produit, la fixation de façade Schöck Isolink type TA-S, Schöck introduit toute son expérience en isolation thermique et en support dans une façade rideau ventilée.

2021
SCONNEX

En février 2021, Schöck annonce l'introduction sur le marché de la nouvelle famille de produits « Sconnex » dans le courant du deuxième trimestre 2021. La nouvelle gamme réduit les ponts thermiques au niveau des parois et des piliers en béton armé ainsi que de la maçonnerie. La réduction de ponts thermiques augmente l'efficacité énergétique des bâtiments et optimise le bilan énergétique. Environ 40 % de tous les ponts thermiques d'un bâtiment sont provoqués par les parois et les piliers. Ils sont responsables d'environ 10 % des pertes d'énergie de chauffage. Par ce programme de produits Sconnex, Schöck transfère son expérience avec l’Isokorb du balcon au mur et au pilier. La société propose ainsi une solution facile d'utilisation et de haute valeur qui contribue à un concept de bâtiment durable à long terme.

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Évolution

Une rétrospective et une comparaison permettent d’analyser l'évolution dans le temps. Le développement de la société est tout aussi intéressante que celle des différentes entreprises. Schöck a également évolué ou s'est développé dans les différents domaines de la vie, tout comme certains aspects intéressants de la vie de tous les jours.

DUEL TEMPOREL - AVANT VS. MAINTENANT
1962 ENTREPRISE
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Eberhard Schöck commence sa carrière très tôt, avec Bautrupp, qui construit des caves. Il pose ainsi la première pierre d’une entreprise prospère. Elle démarre avec cinq employés, se développe...

... pour arriver à 1100 employés actuellement. Une success-story inégalée !

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1970 LIEU DE TRAVAIL
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Après le déménagement à Steinbach, les employés de Schöck ont pu recevoir leurs premières commandes, assis dans leurs nouveaux bureaux, équipés de machines à écrire et de téléphones. Il s’agissait encore de téléphones à cadran...

... actuellement, les appareils de communication ont un tout autre aspect - en particulier pendant la période de la pandémie due à la Covid, pendant laquelle les employés de Schöck ont de plus en plus télétravaillé. À Baden-Baden, les employés travaillent à des emplacements mobiles, flexibles, selon le principe de l’open space.

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1970 LIEU DE TRAVAIL
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1975 VÊTEMENTS DE TRAVAIL
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Jusqu’au début des années 70, les mêmes vêtements de travail étaient proposés pour toutes les branches, les offres spécialisées étant réservées aux corps de métier. Chez Schöck toutefois, les travailleurs portent déjà très rapidement des vêtements de travail Schöck particuliers sur le lieu de travail.

Cette situation n'a pas changé jusqu'à présent. La couleur bleue classique de la société Schöck est utilisée partout. Mais seuls les employés industriels sont équipés des vêtements professionnels de Schöck. Pour les autres : les vêtements dans lesquels ils se sentent bien sont autorisés.

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1979 PUBLICITÉ
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La publicité orientée vers les groupes cibles est une évidence pour Schöck. Cette photo pour la publicité du soupirail emballé dans du Styropor est une tentative très précoce pour attirer l'attention.

La publicité chez Schöck s'est également développée au fil des décennies. Actuellement, elle est mise en œuvre par des mises en scène professionnelles des produits et des photos d'utilisation.

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1979 PUBLICITÉ
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1983 ISOKORB

Le premier élément Isokorb de type M a été présenté pour la première fois sur le marché en 1983. Le corps isolant, la barre de traction et le module de compression - à l'époque encore en simple béton - assurent un rôle essentiel en tant qu'élément d'isolation thermique porteur. Tous les composants ont été perfectionnés au fil du temps grâce à des matériaux plus modernes.

Dans le modèle le plus récent, l’Isokorb CXT, les barres de traction sont en Combar, une armature en fibre de verre innovante. Par ailleurs, 120 mm de Neopor assurent une isolation thermique optimale. De même, le module de compression en béton fin haute performance armé par des microfibres en acier contribue à un produit énergétiquement efficace pour le balcon.

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Contexte

»Nulle part ailleurs, la vie n'est plus facile qu’ici«, selon l’écrivain Otto Flake (1880 - 1963), en indiquant: »Il s’agit uniquement de déterminer la saison pendant laquelle Baden-Baden est la plus belle« Cette citation, et de nombreuses autres, reflètent l’esprit de vie de la «Kulturstädtles», comme le « Merian », l’a baptisée.

BADEN-BADEN, la favorite de la noblesse et de la haute bourgeoisie, n’a rien perdu de son attrait. Elle peut se targuer d’endroits charmants, comme par exemple la Lichtentaler Allee. Elle permet également à la famille d’Eberhard Schöck et à ses employés de vivre confortablement dans ses environs.

VISITE D’USINE CHEZ SCHÖCK – Déjà pendant les années de construction de l’entreprise, le siège principal à Baden-Baden, avec sa finition industrielle, est un point d’attraction pour les visiteurs. Au cours des années 70, des premiers groupes d’étudiants sont accueillis et au milieu des années 80, Schöck a même reçu une délégation d’Afrique du sud. Depuis la fin des années 90, l’entreprise propose un programme de visite de 1 à 2 jours à ses clients.

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Visite d’usine chez Schöck

Baden est la troisième région viticole, et simultanément la plus méridionale, d’Allemagne, d’une surface de 15.836 hectares. Le chiffre d’affaires en 2020 s’élevait à environ 39 millions d’euros, ce qui représente une augmentation de 5,8% par rapport à l’année précédente.

BADEN-BADEN, la favorite de la noblesse et de la haute bourgeoisie, n’a rien perdu de son attrait. Elle peut se targuer d’endroits charmants, comme par exemple la Lichtentaler Allee. Elle permet également à la famille d’Eberhard Schöck et à ses employés de vivre confortablement dans ses environs.

La ville de Baden-Baden comporte le centre-ville, la vieille ville touristique, le quartier des bains, ainsi que quelques autres quartiers. Parmi ceux-ci, on trouve, depuis 1972, les vignobles de Baden-Baden, qui s’étendent sur les trois communes de Steinbach, Varnhalt et Neuweier. Environ 10% de la population de Baden-Baden sont domiciliés ici. Et tout a commencé ici pour Schöck.

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Avenir

Le nom Schöck est profondément ancré dans le monde de la construction, mais également dans l’avenir. Nous nous sommes demandé ce qui relie les clients et les employés à Schöck.

Ángela García de Paredes
Paredespedrosa Arquitectos, Madrid

Schöck est une référence pour des produits de construction de haute valeur qualitative, qui résolvent des problèmes techniques, d’isolation et d’absorption pour nous, les architectes. Il serait très intéressant, pour une entreprise comme Schöck, de proposer des produits pour le confort acoustique, en particulier pour des bâtiments publics tels que les bibliothèques ou les bâtiments éducatifs. Je souhaite que Schöck continue à effectuer des recherches sur les produits qui améliorent la durabilité et l’isolation de bâtiments, pour augmenter notre qualité de vie.

Joey Dittmar, un jeune cadre de Schöck dans le domaine du développement, a esquissé quelques idées du monde du travail, des thèmes et des produits Schöck futurs, éventuels.

INNOVATION

L'esprit de pionnier et l'aptitude à toujours imposer des références pour l'ensemble de la branche de la construction sont devenus la marque de fabrique de Schöck. Quelques architectes et concepteurs s’y sont d’ailleurs fiés, lorsqu'ils se sont tournés avec les questions suivantes vers les techniciens des applications du fabricant : « avez-vous une quelconque idée sur la manière d'isoler des piliers autrement qu’avec l’isolation habituelle, visuellement peu attractive, des flancs ? » Et Schöck a trouvé une solution : Sconnex.

Sconnex

Les éléments Sconnex de la prochaine génération protègent contre les tremblements de terre et conviennent pour les bâtiments existants. Le point de culminant : la modernisation du premier emblème de la marque.

Isokorb IQlick 9.0

Le premier élément Isokorb magnétique pour un déroulement perfectionné de la construction. Les propriétés basées sur une licence du produit sont libérées via une puce. Le corps isolant constitué par des matières premières renouvelables est bien entendu ininflammable.

Isokorb IQlick 9.0

Le premier élément Isokorb magnétique pour un déroulement perfectionné de la construction. Les propriétés basées sur une licence du produit sont libérées via une puce. Le corps isolant constitué par des matières premières renouvelables est bien entendu ininflammable.

DÉMATÉRIALISATION

Au cours de son processus de dématérialisation, Schöck 2021 a rassemblé ses compétences avec celles du spécialiste en logiciels generic.de. Schöck a acheté 21,5 % de l’entreprise et combine ainsi les forces des deux PME. La nouvelle entreprise beamionic est fondée en 2022 sur la base du travail de développement commun avec la société Robotic Eyes GmbH. Elle propose le produit « chekker », un système d'assistance numérique totalement nouveau pour les usines de préfabrication d’éléments en béton.

ESPACE VIRTUEL COLLECTIF

Le bâtiment M actuel n'est plus utilisé que pour l'apiculture. Il n'y a plus d'employés sur site. À la place, pour des raisons de sécurité de travail, la production est commandée à distance, par réalité virtuelle.

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PERSPECTIVE

L'entreprise de pointe a obtenu, avec Mike Bucher, un Président du conseil d’administration visionnaire. Il résume les perspectives pour l'avenir de Schöck de la manière suivante : « nous travaillons de manière très disciplinée à notre stratégie 2025 et donc à notre avenir immédiat. Cependant, avec notre vision ‘ Réaliser aujourd'hui la construction de demain’, nous regardons l'horizon au loin. Nous prenons nos décisions entrepreneuriales sur cette base et nous nous préparons pour 2062. »

MATÉRIAU DE L'AVENIR

Le béton ultrarésistant UHPC de Schöck vit une nouvelle étape d'évolution. Schöck approvisionne pour la première fois l'aéronautique avec des formes libres complexes et répond à la demande élevée en raison du tourisme spatial croissant. Les pièces préfabriquées architecturalement exigeantes en ce matériau hautement porteur sont également très demandées.

PERSPECTIVE

L'entreprise de pointe a obtenu, avec Mike Bucher, un Président du conseil d’administration visionnaire. Il résume les perspectives pour l'avenir de Schöck de la manière suivante : « nous travaillons de manière très disciplinée à notre stratégie 2025 et donc à notre avenir immédiat. Cependant, avec notre vision ‘ Réaliser aujourd'hui la construction de demain’, nous regardons l'horizon au loin. Nous prenons nos décisions entrepreneuriales sur cette base et nous nous préparons pour 2062. »

MATÉRIAU DE L'AVENIR

Le béton ultrarésistant UHPC de Schöck vit une nouvelle étape d'évolution. Schöck approvisionne pour la première fois l'aéronautique avec des formes libres complexes et répond à la demande élevée en raison du tourisme spatial croissant. Les pièces préfabriquées architecturalement exigeantes en ce matériau hautement porteur sont également très demandées.

Selina Büchel
Stagiaire chez Schöck Bauteile GmbH

Je me représente la société Schöck lors de son 100ème anniversaire comme une entreprise mondiale, qui a envahi d’autres marchés importants. La neutralité carbone faisant déjà partie des objectifs à l’heure actuelle sera atteinte et nos produits seront à base de matières premières renouvelables. La gamme de produits sera étendue par d’autres produits numériques, la durabilité et l’innovation étant situées à l’avant-plan. Le chiffre d’affaires annuel aura de ce fait également augmenté. La société emploiera plus de personnel que maintenant. L’homme et la machine coexisteront et affronteront ensemble les défis à venir. Les principes et les valeurs de Schöck n’auront pas changé et seront toujours d’application. Des projets sociaux plus nombreux dans le domaine de la formation seront soutenus - afin que l’homme garde sa place au centre de nos préoccupations.

»On ne doit jamais rester sur ses acquis. Pour être prospère, on doit développer des choses totalement nouvelles ou améliorer les choses qui existent.«

À la mémoire d’Eberhard Schöck